This article compares the philosophies of Marc Richir and Gilles Deleuze through the notions of “anarchy” and “sense,” exploring how these transform classical phenomenology. It argues that both authors replace the traditional focus on the subject with a phenomenology of Sinnbildung or “sense-in-the-making.” Richir radicalizes the phenomenological epoché toward a generative contingency, while Deleuze develops a science of surface effects rooted in concept creation and the simulacrum. Both propose a dynamic “self,” detached from traditional subjectivity, and articulate the link between interiority and exteriority in sense-making processes. This work shows how Richir and Deleuze destabilize subjective foundations, proposing an anarchic phenomenology that redefines the relationship between appearance, simulacrum, and sense production.Este artículo compara las filosofías de Marc Richir y Gilles Deleuze a través de las nociones de “anarquía” y “sentido”, explorando cómo estas transforman la fenomenología clásica. Se argumenta que ambos autores sustituyen el enfoque tradicional del sujeto por una fenomenología del Sinnbildung o “sentido haciéndose”. Richir radicaliza la epoché fenomenológica hacia una contingencia generativa, mientras que Deleuze desarrolla una ciencia de los efectos de superficie basada en la creación de conceptos y el simulacro. Ambos proponen un “sí mismo” dinámico, desvinculado de la subjetividad tradicional, y articulan el vínculo entre interioridad y exterioridad en procesos de formación de sentido. Este trabajo muestra cómo Richir y Deleuze desestabilizan los fundamentos subjetivos, proponiendo una fenomenología anárquica que redefine la relación entre apariencia, simulacro y producción de sentido.Cet article compare les philosophies de Marc Richir et Gilles Deleuze à travers les notions d'« anarchie » et de « sens », en explorant comment celles-ci transforment la phénoménologie classique. Il est soutenu que les deux auteurs remplacent l’approche traditionnelle du sujet par une phénoménologie du Sinnbildung, ou « le sens en train de se faire ». Richir radicalise l’epoché phénoménologique vers une contingence générative, tandis que Deleuze développe une science des effets de surface fondée sur la création de concepts et le simulacre. Tous deux proposent un « soi » dynamique, détaché de la subjectivité traditionnelle, et articulent le lien entre intériorité et extériorité dans des processus de formation du sens. Ce travail montre comment Richir et Deleuze déstabilisent les fondements subjectifs, en proposant une phénoménologie anarchique qui redéfinit la relation entre apparence, simulacre et production de sens.