How does Jean-Luc Marion understand the relationship between knowing and loving, especially in the historical context he outlines of the relationship between metaphysics and the phenomenology of givenness? This paper suggests that the phenomenon of knowingly clinging to a falsehood, especially as analyzed by St. Augustine and developed by Marion, can serve as a path toward answering the question. The truth illuminates in a manner that accuses one who clings to a falsehood (veritas redarguens); in the historical context of metaphysics, the one thus exposed by the light is the “demiurgic” ego, whose godlike transcendental pretentions include erotic intentions just as strong as those found in pre- and post-metaphysical thought. Analysis of the phenomenon of attachment to error suggests that the structure of Augustinian confessio is intrinsic to any philosophical engagement with the truth.¿Cómo entiende Jean-Luc Marion la relación entre conocer y amar, especialmente en el contexto histórico que él esboza a partir de la relación entre metafísica y la fenomenología de la donación? Este artículo sugiere que el fenómeno de aferrarse a sabiendas a una falsedad, especialmente como lo analiza San Agustín y lo desarrolla Marion, puede servir como camino para responder a dicha pregunta. La verdad ilumina de un modo que acusa a quien se aferra a una falsedad (veritas redarguens); en el contexto histórico de la metafísica, quien queda así expuesto por la luz es el yo “demiúrgico”, cuyas pretensiones trascendentales divinas incluyen intenciones eróticas tan fuertes como las que se encuentran en el pensamiento pre- y post-metafísico. El análisis del fenómeno del apego al error sugiere que la estructura de la confessio agustiniana es intrínseca a cualquier compromiso filosófico con la verdad.Comment Jean-Luc Marion comprend-il la relation entre connaître et aimer, en particulier dans le contexte historique qu'il esquisse à partir du rapport entre métaphysique et phénoménologie de la donation ? Cet article propose que le phénomène de s'attacher sciemment à une fausseté, tel qu'il est analysé par saint Augustin et développé par Marion, peut offrir une voie pour répondre à cette question. La vérité éclaire d'une manière qui accuse celui qui s'attache à une fausseté (veritas redarguens) ; dans le contexte historique de la métaphysique, celui qui est ainsi exposé par la lumière est le moi "démiurgique", dont les prétentions transcendantales divines incluent des intentions érotiques aussi fortes que celles que l'on trouve dans la pensée pré- et post-métaphysique. L'analyse du phénomène de l'attachement à l'erreur suggère que la structure de la confessio augustinienne est intrinsèque à tout engagement philosophique envers la vérité.